Le gouvernement libéral tente délibérément d'effacer nos frontières. Au cours des trois dernières années, il n'a rien fait pour arrêter le flux de dizaines de milliers de demandeurs d'asile qui traversent illégalement nos frontières. L'acceptation de tous ces réfugiés coûtera des milliards de dollars aux contribuables canadiens.
De plus, en 2018, le Canada a accueilli plus de réfugiés réinstallés que tout autre pays occidental ; plus que les États-Unis, un pays dix fois plus peuplé que le nôtre, et autant que l'ensemble de l'Union européenne.
Le Pacte mondial pour les migrations de l'ONU, que le gouvernement libéral a signé l'année dernière, vise à normaliser ce genre de situation et à permettre à des millions de personnes de s'installer au Canada et dans d'autres démocraties occidentales à leur guise.
Depuis le début de l'année 2017, plus de 45 000 migrants sont entrés illégalement au Canada, principalement au chemin de Roxham au Québec, en évitant les points de contrôle frontaliers officiels où ils seraient refoulés et où on leur dirait de déposer des demandes de réfugiés aux États-Unis. Environ 40% des demandes de statut de réfugié qui ont été traitées ont été rejetées. Ces faux réfugiés devront finalement être expulsés, après avoir coûté aux gouvernements des dizaines de milliers de dollars chacun.
Un rapport du directeur parlementaire du budget a révélé que le gouvernement fédéral dépense en moyenne environ $14 000 pour chaque demandeur d'asile qui traverse le Canada en dehors des points frontaliers officiels. Le coût annuel total du traitement de ces demandes par les organismes fédéraux devrait atteindre $396 millions en 2019-2020. Il ne comprend pas les dépenses engagées par les provinces, les territoires ou les municipalités, qui prennent en charge les coûts liés aux services sociaux.
Notre politique actuelle en matière de réfugiés est insoutenable, coûteuse, et elle est détournée par de faux réfugiés à nos frontières. Cela doit cesser. L'obligation morale du gouvernement du Canada est d'abord d'aider ceux qui sont dans le besoin parmi notre propre population, puis de donner la priorité aux vrais réfugiés.